750 grammes
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Les restaurants des radiologues heureux

21 juillet 2009

A LA MEME HAUTEUR....

Au détour de la rue des Bouchers, ne sachant vers quelle adresse se tourner, nous avons, par hasard, poussé la porte de l’Alter Ego….

Un décors à première vue soigné, un accueil un peu froid et un peu rapide, on nous montre une table et on nous dit de nous asseoir….on se tait et on s’exécute…Oui m’dame !

Une salle pleine au trois quart (une vingtaine de personne), une seule serveuse, le coup de feu, heureusement, le menu est unique.

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Après nous avoir jeté du pain et de la tapenade pour nous faire patienter, la « charmante » serveuse nous amène une mise en bouche sous la forme d’une quenelle de tapenade d’olive, de viande hachée, le tout saupoudrer parmesan.

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Au menu, des coquilles St Jacques sur un lit de ravioles à la ricotta dans lesquelles on soupçonne également un peu de purée, du romarin, du basilique…bref un produit bien travaillé, bon mais laissant toutefois remarquer que les St Jacques sont un peu trop cuite….je doute que cela soit du à un geste malencontreux….

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Nous choisissons avec les entrées, une bouteille de vin blanc, les Genets, 2007, un bon rapports qualité prix, encore faut-il le mettre dans un seau à glace….

La deuxième entrée, du cabillaud sur un lit d’asperge blanche en sauce, encore une fois, on sent une main assurée aux fourneaux.

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Le seau de glace arrive enfin, la bouteille de vin blanc est presque vide et avant d’en vider le dernier verre, je la montre à la serveuse pour lui signifier que la glace ne sert plus rien, dans une suspension de seconde, elle fait demi tour, l’air un peu agacé par ces clients qui paraissent un brin trop exigeant et elle emporte, au vol, le fond de la bouteille, me laissant derrière elle ….tel une mauvaise imitation du mime Marceau.

Nous prenons ensuite une bouteille de vin rouge, effectivement, nous n’avons plus de vin!

La carte est pauvre puisque la serveuse fait la grimace à chaque fois que l’on pointe une bouteille de rouge sur la carte…on guète le sourire et on finit par trouver…

On nous amène ensuite la poularde….de la dindarde ou même de la poulinde mais de la poularde, on se permet d’émettre un petit doute mais vu l’ambiance, nous nous abstiendrons de poser quelques questions suspectes afin de ne pas irriter outre mesure Môdame la Serveuse… encore une fois le travail approche la perfection, le tout est accompagné de pomme de terre grenaille, de haricot et de mange-tout, simples mais délicieux….

                                                                           

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Un homme rentre et sort à plusieurs reprises du restaurant avec un petit sac de sport…les produits seraient-ils frais « minutes », notre imagination nous laisse même partir sur un scénario de vieux film d’espionnage ou de casse de banque…mais n’exagérons pas !!!

Le dessert est fait de glace vanille maison très butyrique accompagnée de délicieuses fraises baignant dans un jus à base de citron vert…très bien…

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  On demande l’addition, raisonnable, on paie et on part en courant…

Une cuisine classique, très bien maîtrisée malheureusement réalisée avec des produits à priori de second choix, ne permettant pas une expression complète des talents culinaires du chef…

Un service acrobatique mais on n’est pas au cirque, qui a du caractère, peut être un peu trop à mon goût…le véritable point faible…

Une cave à vin un peu chétive…

Un prix raisonnable…

Un restaurant, qui malgré son nom n’est manifestement pas à  la hauteur de ses concurrents directs….mais qui pourrait épisodiquement faire la surprise…

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14 juillet 2009

FRANCOISE SIMONE AU FOURNEAU

Samedi à Bruxelles, petites emplettes au thaï supermarket près de la bourse [C’est le paradis de l’asiophage. 1000 sortes de nouilles, 15 sortes de sauces soja, feuilles de bananier fraîches, couteaux japonais, trucs bizarres non identifiables. Vaudrait la peine d’en faire un prochain post].

Après quoi, à un saut de là, place Sainte Catherine : Le Fourneau.

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Une des trois adresses d’Evan Triantopoulos, concept-man à succès, dans la droite lignée des stars françaises du gastro-business. Le concept du Fourneau s’inspire d’ailleurs très ouvertement de celui de Joël Robuchon et de son célèbre Atelier, jusque dans les couleurs dominantes du cadre (noir, rouge). Inspiration assumée, la carte proposant dans les accompagnements la purée façon Robuchon !

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« Et dans l’assiette, qu’est-ce que ça donne ? », comme dirait notre idole.

Formule dans le vent : tapas raffinées, d’aucuns penseront « gastronomiques », privilégiant le produit noble : thon rouge, bœuf écossais, porc ibérique, tomates « de collection » (sic), etc.

Plusieurs combinaisons possibles : menu 7 tapas, combinaison de 6 tapas en entrée, tapas à la carte, avec accompagnement ou sans… et un menu 3 services pour le moins banal en comparaison du foisonnement de préparations tapassiformes !

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On a testé le maximum en prenant le menu 7 tapas + la combinaison de 6 tapas en entrée et une « tapas composée » à base de foie poêlé.

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Verdict : top. Produits sans faille, cuissons précises, assaisonnements délicats, saveurs préservées, associations classiques mais efficaces. Copieux, on n’avait plus faim au bout de l’enchaînement.

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Mention spéciale au foie poêlé tout simplement ASTA !!!

On a pris les vins au verre, dont un Chitry tout à fait honorable et un rouge corse qui ensoleille les papilles !

Service exemplaire : anticipatif et attentionné sans être envahissant.

Clientèle : BCBG bruxellois + 2 peyes de Liéch ;-)

Et les petits « plus » révélateurs qu’on affectionne: pain maison, délicieux ; huile d’olive de la mort ; poivrier Peugeot à table ; toilettes irréprochables.

La douloureuse : tout à fait raisonnable pour la qualité mise en œuvre : 58 eur par personne avec 3 verres de vin chacun. Enfin, 4 pour moi :-)

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En conclusion : à essayer si vous passez à Bruxelles, pour autant que vous acceptiez de sortir du sentier battu du menu 3 services classique !

Le Fourneau

Place Ste Catherine, 8

02/513.10.02

Fermé dimanche et lundi

http://www.evanrestaurants.be/

16 juin 2009

GUSTO PASTA BAR : ME GUSTAS TU !

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Il y a des adresses qu’on aime en toutes circonstances… Souper Brenda-Brandon aux chandelles, lendemain de garde hagard, banc de mollusques festifs et assoifés… bonne petite bouffe en semaine ou long moment well-being à l’orée du week-end… chez Salvino et Bertrand on est toujours bien accueilli, et on repart toujours content !

A un peu plus de six mois de l’ouverture, ça ne désemplit pas… mais personne ne se prend la tête, et les gaillards restent fidèles à leur ligne de conduite : une carte courte, des plats de pâtes simples mais généreux et goûtus, des vins qui ne se la pètent pas 1er sommelier du monde et qui ne trouent ni votre bulbe duodénal ni votre portefeuille Delvaux.

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Salvino n’est pas né de la dernière pappardelle puisqu'il officiait en salle au temps glorieux du « Italian Spaghetti Bar », place du XX août, qui battait les records du rapport signal/bruit liégeois en proposant des menus-dégustation de pâtes et des soirées thématiques à un bruit, pardon un prix défiant toute concurence. Il se démène à présent aux fourneaux, pendant que Bertrand vous soigne aux petits oignons en salle. Ensemble, ils font renaître la formule de ses cendres dans une ambiance beaucoup plus contemporaine, et avec une gentillesse souriante qui fait déjà la différence par rapport à d’autres endroits plus « gastronomiques » mais surtout plus « je te pisse à la raie odile » (cf la chronique à venir sur l’Alter Ego de notre excellent correspondant marin).

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Des pâtes vraiment « maison » ! Ca se goûte… D’autant plus que, fait rare en Gelbique, la cuisson est respectueuse (combien de fois se retrouve-t-on avec une chose longue et beaucoup trop molle entre les dents ?!?? C’est débectant. Un de nos amis transalpinophile affirme d’ailleurs qu’à Liège il n’y a que deux endroits où les pâtes sont cuites comme là-bas : chez Piscitello et à l’Enoteca. J’ajoute donc : au Gusto).

Préparations simples mais savoureuses, portions généreuses, c’est bien tapé.

Un dernier détail, mais signe qu’ici on ne se paie pas votre tête, le fromage à table n’est pas du Pamesello de chez Aldi mais au moins un bon Grana Padano, al grattuggia !

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Budget ? La formule imbattable est le menu-surprise 4 services à 18 euros (moins cher qu’un mauvais steak dans une mauvaise brasserie). A la carte, ça reste moins cher qu’un scanner, d’autant plus que tous les plats se déclinent en « petite » (taille normale) et en « grande » (gargantuesque) portions.

Les vins sont gentillets et tournent autour de 20 euros.

Dans une ville où les adresses pas-cher-mais-buono se comptent sur les doigts de la main, on souhaite une joyeuse pérennité au Pasta Bar !

GUSTO PASTA BAR

Rue des Clarisses, 52bis

4000 LIEGE

Tél: 04/221.52.22

Ouvert :
Le midi, du lundi au samedi 12h00-14h30
Le soir, du mardi au vendredi 18h30-21h30

http://www.facebook.com/group.php?gid=35398498805#

31 mai 2009

St Jacques a dit "arête" les Epicuriales

En accord avec la superbe description de la lamentable prestation des quelques restaurateurs que nous avons féquentés lors de ces Epicuriales, je me demande vraiment l'intérêt de cet évènement,
ou plutôt la raison d'un tel fiasco culinaire....

Le but d'un tel "salon" ne serait-il pas d'offrir une vitrine... luxueuse et magique... des restaurants présents? Permettant à ces derniers d'ouvrir leurs portes à une nouvelle clientèle qui sans de tels évènements ne les auraient jamais connus....????

Au lieu de cela, nombre de chalands potentiels déserteront à jamais les tables de ces mal-gaveurs qui, pour quelques épis, ont bradé leur nom et leur réputation.
Les organisateurs seraient-ils trop gourmands?... La "crise" serait-elle un frein à la qualité?
Je ne comprends pas très bien...mais tout doit-il nécessairement être compris?

Si par le détour de nos pérégrinations Xmaniennes, nous rencontrons l'un ou l'autre de ces restaurateurs, nous ne manquerons pas de lui demander pourquoi le plus grand restaurant de Liège à ciel ouvert
est devenu la plus grande cantine scolaire de Liège à ciel ouvert...
et je dois des excuses à certaines écoles en disant cela...

Avec encore une arête de Saint Jacques dans le fond de la gorge, je vous souhaite un bon appétit...

30 mai 2009

POURQUOI IL NE FAUT PAS MANGER AUX EPICURIALES

Bon ça commence par un coup de gueule: mais là, c'est trop fort !!

Si l'on peut saluer l'initiative des Epicuriales, qui ont cette année transité au Parc d'Avroy, il faut se rendre à l'évidence: le résultat est lamentable ! Ou comment mal manger, payer cher et repartir l'estomac dans les talons.

Malgré cinq années d'existence, "le plus grand restaurant de Liège à ciel ouvert" n'a jamais vraiment décollé: restaurateurs de plus en plus confidentiels, nombre de tentes ridiculement pauvre, fréquentation essentiellement guindaillesque, on ne s'en plaint pas, mais dans ce domaine rien ne vaut un bon village gaulois !

Nous avons ainsi testé la tente du restaurant "The Kitchen". Ambiance pseudo-lounge, petit salon au fond pour la dégustation, pas mal. Nous commandons des "Asperges et Saint Jacques en tapenade, sorbet aux pignons de pin". Ca le fait, dumoins sur la carte.

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On nous apporte un verre ballon au fond duquel stagne l'équivalent de deux cuillères à soupe d'une purée glacée, à mi-chemin entre la panade et le granité. D'asperges on ne verra pas la moindre pointe; quant aux prétendues St Jacques, elles ont... des arêtes !! Par contre, la délicate saveur des oignons crus est bien présente en bouche, nullement masquée par le sorbet tout simplement insipide. Le tout ne coûte jamais que 5 épis (10 euros): ça fait cher le kilo d'oignons.

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Dépités, nous nous dirigeons vers la tente du restaurant "Ma campagne".

La pintade et la raviole de homard nous font de l'oeil. Ici, la présentation est plus soignée: mini-cocottes, comme dans les livres: c'est mignon. C'est surtout mini. Pour un plat de résistance, les portions sont définitivement congrues, mais c'est vrai, c'est le concept de l'événement! Déguster de petites choses, dans de petites tentes, avec un gros portefeuille, car ici c'est 6 épis la cassolette !! (la moitié d'un menu du Paris-Brest, pour vous situer)... Mais, est-ce que c'est bon ? La réponse: il y avait autant de homard dans mon gros ravioli que de Saint Jacques dans le verre précédent. Le jus n'était pas mauvais, mais il avait furieusement le même goût que celui de la cassolette de mon confrère Bulot I, qui avait choisi la pintade... La garniture était elle aussi identique: 2 rattes et 3 asperges sauvages insipides..

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Après ces agapes d'anthologie, nous déclarons forfait et terminons la soirée comme elle se termine souvent à Liège, que ce soit aux Epicuriales ou dans le carré...

Peut-être aurions-nous eu plus de chance sous la tente de l'Industrie, mais la friteuse ne fonctionnait plus. Où est le problème ?!!

L'année prochaine nous suggérons une tente Elmas et une tente Quick, avec paiement par carte Proton, et ça fera l'affaire !!

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Les restaurants des radiologues heureux
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